5ème année médecine dentaire
La GNA est une atteinte inflammatoire aiguë à prédominance glomérulaire non suppurative, déclenchée par un grand nombre d’infections: bactériennes, virales, parasitaires ou fongiques. Maladie rénale fréquente, son diagnostic est facile et l'évolution lointaine est favorable. l'étiologie bactérienne est la plus fréquente surtout les streptocoques (streptocoque B hémolytique du groupe A (SBHA)) et virale dont le virus de la varicelle.
Physiopathologie : Il s’agit d’un processus immunologique avec dépôt de complexes anticorps-antigène, cette hypothèse est basée sur la notion d’intervalle libre séparant l’infection streptococcique et les symptômes rénaux, la diminution transitoire du complément et la prolifération endo-capillaire avec infiltration de polynucléaires neutrophile et surtout la présence de dépôts granuleux sur le versant épithélial de la membrane basale. Les anticorps anti-antigènes streptococciques ont une affinité croisée avec les constituants de la membrane basale. L’aspect prolifératif aboutit à l’obstruction capillaire à l’origine d’une diminution de la filtration glomérulaire, responsable de la rétention hydrosodée. L’hématurie est secondaire aux lésions glomérulaires et l’hyperhémie. HTA est due à la rétention hydrosodée. la rétention azotée à l’origine de l’IR.
La présentation clinique typique de la glomérulonéphrite aigue postinfectieuse est l’installation brutale d’un syndrome néphrétique aigu qui associe des signes glomérulaires, surcharge hydrosodée
Début : après un épisode infectieux (3-6 semaines d’une infection cutanée, 1-2 semaines d’une infection des VAS) : T° 40°C, frisson, céphalée, courbatures, douleurs abdominales, convulsion, HTA avec OAP. Troubles digestifs : douleurs abdominales, vomissements.
Phase d’état : réalise l’association de trois syndromes : Syndrome œdémateux souvent discret, syndrome urinaire (oligurie, Urines troubles foncées « bouillon sale » parfois franchement sanglantes) et syndrome cardiovasculaire ( HTA le plus souvent modérée)
Biologie :
Signes urinaires : Hématurie (constante macroscopique ou microscopique), Leucocyturie sans bactériurie) et des cylindres hyalins et granuleux et protéinurie : constante, souvent modérée, rarement élevée.
Examens sanguins : Fonction rénale légèrement perturbée, l'ionogramme sanguin : rarement perturbé et le bilan lipidique et protidique sont normaux
Mise en évidence d’anticorps spécifiques: confirme la présence de l’infection récente: Anticorps antistreptolysine (ASLO), antidésoxyribonucléase B (ADNase B), antihyaluronidase, antistreptokinase et antinicotinamide adénine dinucléotidase.
Dosage de la fraction C3 du complément Abaissement de la fraction C3 (normes : 80-120mg/l) et du CH50., la normalisation du C3 survient généralement dans les huit semaines suivant la GNA
la mise en évidence de streptocoque sur prélèvement de gorge est rarement positif à ce stade (n’est pas indiqué en pratique)
la PBR (ponction biopsie rénale) : n’est pas systématique,
Prise en charge est symptomatique, elle permet de
Lutter contre la surcharge hydrosodée
Lutter et prévenir les complications.
Lutter contre une éventuelle infection.
2. Moyens :
Mesures générales:
Régime désodé qui peut être progressivement normalisé en 3-6 semaines
Repos au lit : est justifié, reprise d’une activité physique normale après normalisation de la TA et disparition des œdèmes.
Restriction hydrique : 400- 500 ml / m2/24 H+ Diurèse/24 H
c) TRT symptomatique :
§ Diurétiques : favorisent la déperdition hydrosodée: Furosémide (Lasilix )
§ Traitement hypotenseur: Vasodilatateurs, inhibiteurs calciques, IEC, ARAII, B bloquants.
d) Epuration extrarénale : Dialyse péritonéale ou Hémodialyse
f) TRT étiologique : Antibiothérapie
1. Surveillance :
a. Surveillance durant hospitalisation :
clinique : Poids, constantes vitales, tension artérielle Œdèmes, Examen cardiovasculaire, neurologique chaque jour. Diurèse, chimie des urines tous les jours.
Biologique : fonction rénale; ASLO.
b. Surveillance après la sortie Contrôles : 1-2-3-6-12 mois puis chaque 6 mois la 2ème année
× Clinique : poids, TA, Labstix
× Biologique : dosage fraction C 3 6-8ème semaine.
Pronostic: est en général bon. Dans la majorité des cas la guérison est complète. Le pronostic vital est mis en jeu dans la phase aigue. Le risque de récidive à la faveur d’une nouvelle infection est minime.
Prévention : C’est le meilleur traitement des GNA post streptococcique :
La prématurité se définit comme une naissance survenue avant la 37ème semaine d’aménorrhée (SA) ; soit avant le 259ème jour suivant le premier jour des règles.
L’age gestationnel (AG) exprimé en SA est défini de façon chronologique à partir du premier jour des dernières règles jusqu’à la naissance.
On distingue 4 catégories de prématurés :
– Très grande prématurité = AG < 28 SA
– Grande prématurité = AG entre 28 et 31 SA + 6 jours
– Prématurité modérée = AG entre 32 et 33 SA + 6 jours
– Prématurité tardive = AG entre 34 et 36 SA + 6 jours
Le taux de prématurité varie selon les pays, les régions et les conditions socio-économiques.
Les étiologies sont nombreuses, on distingue les accouchements prématurés spontanés et provoqués suite à une décision médicale d'interruption de la grossesse.
Le NNé prématuré est exposé à de nombreuses complications néonatales et des séquelles.
Il s’agit essentiellement d’une mesure préventive qui vise à prévenir ou arrêter le développement des lésions carieuses initiales.
La mise en place précoce des scellements permet de créer une barrière physique étanche aux bactéries cariogènes.
Pour être efficace cette mesure doit reposer sur un diagnostic fiable et un protocole rigoureux.
Les mécanismes de remodelage des tissus minéralisés correspondent à un processus physiologique qui est basé sur un équilibre entre la résorption et l’apposition.
Donc le tissu osseux se remanie perpétuellement tout au long de la vie.
Au niveau dentaire, Nous avons un processus physiologique de remaniement du cément et de l’os alvéolaire qui intervient en fonction des forces exercées et des migrations dentaires. « Ceci est assimilable à une balance normalement équilibrée »
Ce phénomène est limité, sans ces remaniements l’os serait cassant comme dans l’ostéoporose.
Il est admis que la perte de substance dentaire et la quantité de tissus résiduels sont probablement les facteurs prédictifs les plus importants de la réussite clinique à long terme d’une restauration.
Si face à une dent pathologique dont la perte tissulaire est de faible étendue, la thérapeutique à adopter par le praticien peut être le recours à une simple reconstitution directe; pour une dent dont le délabrement est bien plus important, la décision d’un plan de traitement se fait à travers un plus large choix de possibilités. De manière générale, la reconstitution devra être la plus étanche et pérenne possible et pour cela, le chirurgien-dentiste pourra utiliser des techniques de reconstitutions indirectes faisant intervenir des dispositifs médicaux prothétiques souvent réalisés dans un laboratoire de prothèse.
Les traitements dentaires restaurateurs et les traitements endodontiques chez les personnes âgées doivent tenir compte de l’âge des patients, de leur coopération psychologique mais également des modifications de l’émail, de la dentine et de la pulpe liées au vieillissement.
- معلم: zaidi amel