Longtemps, le nerf traumatisé est demeuré le tissu le plus rebelle à la réparation et cela du fait de  la complexité de la structure nerveuse, mais également de la vitesse de la dégénérescence wallérienne et ses répercussions sur le muscle à savoir immobilité et toutes ses conséquences surtout l’amyotrophie et les rétractions, elles même à l'origine de troubles orthopédiques et de déficits fonctionnels.

Le diagnostic est clinique car très peu d’explorations à l’exception de l’électromyographie contribuent de façon effective à la prise de décision thérapeutique.  

Le développement des techniques chirurgicales a permis de faire des sutures fasciculaires ou la greffe fasciculaire et donc d’espérer une meilleure récupération.

Ces améliorations ont permis aux médecins de médecine physique et de réadaptation et leurs collaborateurs : kinésithérapeutes et ergothérapeutes de mieux rééduquer ce type de lésion avec de meilleures chances de récupération fonctionnelle. Cela est rendu possible par le développement des techniques d’électrothérapie, d’ergothérapie et d'appareillage.

Ces médecins de MPR encadrent également la chirurgie palliative qui reste le dernier recours en cas de non récupération fonctionnelle.