Les études confirment que le lait maternel est l'aliment le mieux adapté aux besoins du nouveau-né et du nourrisson. Les raisons essentielles de cet intérêt sont l'adaptation parfaite de sa composition aux besoins et à la physiologie du nouveau-né, l'apport immunologique qu'il assure, l'absence de tout risque d'allergie, ainsi que l'évolution de sa composition tant  au cours de la tétée, de la journée que durant toute la période d'allaitement. Au-delà des aspects favorables à la santé physique de l'enfant, un allaitement réussi est source de plaisir pour l'enfant et la mère. Il contribuera à la satisfaction des besoins relationnels du couple mère/enfant. Cet aspect n'est toutefois pas exclusif de l'allaitement maternel. 

Le concept probiotique est né de la théorie de la longévité de Metchnikoff en 1907: il fut le premier à proposer l’utilisation des lactobacilles des yaourts pour la restauration de la microflore dans le tractus gastrointestinal. Les probiotiques ont d’abord été développés dans les années 1960 pour les élevages d’animaux afin de prévenir les infections et stimuler le gain de poids. Durant cette même période, quelques médicaments probiotiques ont été lancés. Néanmoins les difficultés initiales de fabrication d’un produit de qualité microbiologique stable, l’incertitude sur la capacité de survie des microorganismes in vivo, l’absence de données sur l’efficacité clinique et les nouvelles exigences de la réglementation dans le domaine ont conduit à la disparition progressive de ces probiotiques. L’essor récent du concept d’aliments fonctionnels a fortement relancé l’intérêt porté aux probiotiques.

Le microbiote intestinal humain, anciennement appelé flore intestinale humaine, est l'ensemble des micro-organismes (archées, bactéries, protistes, fungi et aussi virus) qui se trouvent dans le tractus digestif humain (c'est-à-dire le microbiome intestinal). Il ne s'agit pas uniquement de bactéries intestinales, mais celles de tout le système gastro-intestinal (estomac, selles). Ce microbiote constitue le plus grand réservoir du microbiote de l'organisme humain.

Le nombre de cellules microbiennes était estimé, depuis un article parus dans l'American Journal of Clinical Nutrition en 19721, être 10 fois supérieur au nombre de cellules humaines, soit cent mille milliards de micro-organismes (1014). En tenant compte d'un vaste corpus de données expérimentales récentes, des chercheurs israéliens estiment que le nombre total de bactéries hébergées par un « homme de référence » (un être humain âgé de 20 à 30 ans, pesant 70 kg et mesurant 1,70 m) est de 3,9.1013, avec une marge d’erreur de 25 %.

De plus, le nombre des gènes du microbiote, le metagénome, est au moins 150 fois plus important que celui du génome humain, 22 000 pour ce dernier contre 3,3 millions pour le premier décompte publié sur le microbiome intestinal. Tout au long du tractus digestif, il existe un gradient de concentration en bactéries. La densité maximale est atteinte dans notre côlon distal avec 1011 bactéries pour un gramme de contenu.

Le microbiote intestinal et son hôte humain sont un exemple de mutualisme, c’est-à-dire une coopération entre différentes sortes d’organismes impliquant un avantage pour chacun, à distinguer de la symbiose et du commensalisme. Le microbiote se montre même capable de réguler l’expression de certains gènes de l’hôte, ce qui pourrait évoquer des relations symbiotiques avancées.



Le microbiote intestinal humain, anciennement appelé flore intestinale humaine, est l'ensemble des micro-organismes (archées, bactéries, protistes, fungi et aussi virus) qui se trouvent dans le tractus digestif humain (c'est-à-dire le microbiome intestinal). Il ne s'agit pas uniquement de bactéries intestinales, mais celles de tout le système gastro-intestinal (estomac, selles). Ce microbiote constitue le plus grand réservoir du microbiote de l'organisme humain.

Le nombre de cellules microbiennes était estimé, depuis un article parus dans l'American Journal of Clinical Nutrition en 19721, être 10 fois supérieur au nombre de cellules humaines, soit cent mille milliards de micro-organismes (1014). En tenant compte d'un vaste corpus de données expérimentales récentes, des chercheurs estiment que le nombre total de bactéries hébergées par un « homme de référence » (un être humain âgé de 20 à 30 ans, pesant 70 kg et mesurant 1,70 m) est de 3,9.1013, avec une marge d’erreur de 25 %.

De plus, le nombre des gènes du microbiote, le metagénome, est au moins 150 fois plus important que celui du génome humain, 22 000 pour ce dernier contre 3,3 millions pour le premier décompte publié sur le microbiome intestinal. Tout au long du tractus digestif, il existe un gradient de concentration en bactéries. La densité maximale est atteinte dans notre côlon distal avec 1011 bactéries pour un gramme de contenu.

Le microbiote intestinal et son hôte humain sont un exemple de mutualisme, c’est-à-dire une coopération entre différentes sortes d’organismes impliquant un avantage pour chacun, à distinguer de la symbiose et du commensalisme. Le microbiote se montre même capable de réguler l’expression de certains gènes de l’hôte, ce qui pourrait évoquer des relations symbiotiques avancées.

Chez un individu en bonne santé, les activités métaboliques du microbiote intestinal humain en font un organe à part entière dans la physiologie humaine. Il est impliqué dans la maturation du système immunitaire de l’hôte et la maturation de son épithélium intestinal9. Il intervient dans de nombreuses voies métaboliques fondamentales comme la fermentation des sucres et des protéines ainsi que le métabolisme des acides biliaires et des xénobiotiques.

De plus, du point de vue nutritionnel, il permet aux systèmes digestifs de fermenter les fibres alimentaires et de synthétiser les vitamines dites essentielles.

En cas de dysbiose c’est‐à‐dire un changement dans la composition ou la stabilité des populations bactériennes de l’intestin, le microbiote peut être associé à des désordres métaboliques tel que le diabète de type 2, l'obésité ou bien les maladies cardiovasculaires. Par ailleurs, certaines composantes du microbiote ont été associées aux maladies inflammatoires chroniques de l'intestin telles que la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique, mais aussi au développement d'allergies et au cancer colorectal.