L'audit environnemental est défini par le règlement CEE n°1836/93, établi par le Conseil de 1993 comme « une évaluation périodique et systématique, documentée et objective de l'organisation, des systèmes de gestion et de la performance des équipements mis en place pour assurer la protection de l'environnement ». De ce fait, ce type d’analyse s’inscrit dans la politique de développement durable à laquelle sont soumises les entreprises industrielles depuis quelques années.

L’audit environnemental étant en charge d’améliorer les performances d’une organisation par la maîtrise de ses impacts environnementaux, il doit être impérativement conduit en référence aux règlements (EMAS), normes (ISO et BS) et/ou bonnes pratiques professionnelles du secteur.

En pratique, l’audit peut être réalisé par des membres internes à l’entreprise ou alors, une entité externe peut être désignée pour s’occuper de cette évaluation. Dans ce cas, la société n’en est pas obligatoirement le commanditaire.

En général, l'audit environnemental est entrepris afin de faciliter le contrôle, par la direction de l'entreprise, de ses pratiques environnementales, de veiller à leur conformité à la réglementation et de se doter d'un argument commercial supplémentaire par rapport à la concurrence.

Pour asseoir sa légitimité, l’audit doit être mené en suivant des étapes précises :

  • Une réunion d’ouverture : elle fixe la marche à suivre entre les membres de l’audit et les membres de la société auditée afin de s’assurer de créer un climat de bonne entente entre les différentes entités.
  • L’exécution technique de l’audit : c’est la phase pratique en elle-même, quand l’équipe d’audit analyse les lieux, les informations, etc.
  • Réunion de l’équipe d’audit : étape qui sert à valider les observations répertoriées par les membres de l’audit.
  • Réunion avec le représentant de la direction de l’entreprise auditée : elle permet de valider les observations de l’équipe d’audit et de rédiger les demandes d’actions correctives.
  • Une réunion de clôture : brève et objective elle doit présenter les points forts et les points faibles de la société de façon concrète, afin que les audités puissent prendre acte des écarts à modifier.
  • Un rapport d’audit : c’est un document juridique synthétique qui doit être enregistré et conservé selon les exigences de la norme ISO 140001, en respectant les délais fixés. Il servira de référence au commanditaire de l’audit, il doit donc formaliser les résultats de la façon la plus intelligible possible.
  • Un suivi de l’audit : le demandeur de l’audit doit diffuser les constats du rapport d’audit aux membres de la société auditée et s’assurer de la mise en place des actions correctives requises.

Suivant la taille de l'entreprise, son domaine d'activité, sa situation et sa politique du moment, l'audit environnemental peut recouvrir des formes très différentes. On peut citer, à titre d'exemple :

  • l'audit partiel, consécutif à la détection d'une anomalie,
  • l'audit d'acquisition, préalable à l'achat d'un terrain, d'un bâtiment industriel, d'une usine.
  • l'audit de friches industrielles,
  • l'audit comme outil de gestion des risques environnementaux. Ces risques étant considérés comme entrant dans les missions confiées au "Gestionnaire des Risques", l'audit est un des outils d'analyse à sa disposition pour l'aider à prendre les bonnes mesures de prévention, détection, protection.

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Pendant ces 50 dernières années le Le taux des échanges internationaux des denrées alimentaires ont connu une augmentation importante mais il y a eu la Propagation de certaines maladies

(maladie de la vache folle, listériose, salmonellose, ECEH esherichia coli entéro hémmoragique,…)

Ceci a rendu  le consommateur très méfiant

Au départ le système de la qualité se basé sur des analyses simples tel que la détermination des Caractéristiques toxicologiques et microbiologiques  des aliments responsable de toxi-infection

D’autres méthodes  sont apparues tel que la démarche HACCP

IL EXISTE PLUSIEURS TEXTES EN Mastère de sécurité des aliments édité par:

Institutions internationales : Codex alimentarius, Organisation mondiale de la santé et l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture 

En premier lieu, indiquons ce qu’est l’hygiène des aliments. Pour le Codex Alimentarius l’hygiène a deux composantes :

- La sécurité des aliments, par laquelle l’aliment ne cause pas de dommage au consommateur ; pour les aspects microbiologiques de l’hygiène, la sécurité concerne donc les micro-organismes pathogènes ;

ü

 - La salubrité des aliments, qui rend l’aliment acceptable pour l’usage auquel il est destiné ; pour les aspects microbiologiques de l’hygiène, la salubrité concerne les micro-organismes d’altération.

NOTE «L’hygiène alimentaire» qui est une expression médicale désignant le choix raisonné des aliments (nutrition, diététique), ne doit pas être confondue avec «l’hygiène des aliments» telle que définie ici.

Système d’analyse des dangers et des points critiques pour leurs maîtrise « HACCP » (Hazard Analysis Critical Control Point): ensemble des actions et procédures écrites à mettre en place au niveau des établissements pour évaluer les dangers et identifier les points critiques qui menacent la salubrité et la sécurité des denrées alimentaires dans le but de les maîtriser ;

L'HACCP est un sigle qui signifie en Anglais : Hazard Analysis Critical Control Point. En Français, ce sigle se traduit par Analyse des dangers - points critiques pour leur maîtrise.

L'HACCP est avant tout une méthode, un outil de travail, mais n'est pas une norme. Une norme est un document descriptif, élaboré par consensus et approuvé par un organisme de normalisation reconnu (ISO par exemple). L'HACCP identifie, évalue et maîtrise les dangers significatifs au regard de la sécurité alimentaire.

A noter que l'HACCP est basée sur 7 principes.

Les 7 principes de l'HACCP pour la sécurité alimentaire

PRINCIPE 1 : Procéder à une analyse des dangers.

PRINCIPE 2 : Déterminer les points critiques pour la maîtrise (CCP - Critical Control Point).

PRINCIPE 3 : Fixer le ou les seuil(s) critiques(s).

PRINCIPE 4 : Mettre en place un système de surveillance permettant de maîtriser les CCP.

PRINCIPE 5 : Déterminer les mesures correctives à prendre lorsque la surveillance révèle qu'un CCP donné n'est pas maîtrisé.

PRINCIPE 6 : Appliquer des procédures de vérification afin de confirmer que le système HACCP fonctionne efficacement.

PRINCIPE 7 : Constituer un dossier dans lequel figureront toutes les procédures et tous les relevés concernant ces principes et leur mise en application.


 

Pendant ces 50 dernières années le Le taux des échanges internationaux des denrées alimentaires ont connu une augmentation importante mais il y a eu la Propagation de certaines maladies

(maladie de la vache folle, listériose, salmonellose, ECEH esherichia coli entéro hémmoragique,…)

Ceci a rendu  le consommateur très méfiant

Au départ le système de la qualité se basé sur des analyses simples tel que la détermination des Caractéristiques toxicologiques et microbiologiques  des aliments responsable de toxi-infection

D’autres méthodes  sont apparues tel que la démarche HACCP

IL EXISTE PLUSIEURS TEXTES EN Mastère de sécurité des aliments édité par:

Institutions internationales : Codex alimentarius, Organisation mondiale de la santé et l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture 

En premier lieu, indiquons ce qu’est l’hygiène des aliments. Pour le Codex Alimentarius l’hygiène a deux composantes :

- La sécurité des aliments, par laquelle l’aliment ne cause pas de dommage au consommateur ; pour les aspects microbiologiques de l’hygiène, la sécurité concerne donc les micro-organismes pathogènes ;

ü

 - La salubrité des aliments, qui rend l’aliment acceptable pour l’usage auquel il est destiné ; pour les aspects microbiologiques de l’hygiène, la salubrité concerne les micro-organismes d’altération.

NOTE «L’hygiène alimentaire» qui est une expression médicale désignant le choix raisonné des aliments (nutrition, diététique), ne doit pas être confondue avec «l’hygiène des aliments» telle que définie ici.



Aujourd'hui synonyme de sécurité sanitaire des aliments, le système HACCP est utilisé à l'échelle mondiale.
Il permet en effet une approche systématique et préventive de la maîtrise des dangers biologiques, chimiques et physiques en prônant la prévention.
Le système d’analyse des risques et de maîtrise des points critiques, en anglais Hazard Analysis - Critical Control Points (HACCP) est apparue aux Etats-Unis à la fin des années 1960.
Depuis une décennie déjà, l'armée américaine et la NASA travaillent à envoyer un homme dans l'espace.
Toutefois, il faut pouvoir garantir la sécurité alimentaire des futurs astronautes.
Une tâche confiée à W.E. Deming qui élabore alors un protocole, la toute première ébauche de la méthode HACCP.
Au fil des décennies, de nombreuses organisations et institutions mondiales comme l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ou la FDA (Food and Drugs Administration), intègrent l'HACCP.
Il devient alors un système incontournable de la maîtrise de la qualité sanitaire dans l’industrie alimentaire.